dimanche 17 avril 2011

Capharnaüm - Les Personnages 2

Il n'y a pas que les Saabi qui vivent en Jazirât (et donc soient accessibles au joueurs).
Cet article va donc présenter les 3 autres peuples, minoritaires en Jazirât mais tout aussi important: les Shiradim, les Agalanthéens et les Escartes.



Les Shiradim 

Physiquement, les Shiradim sont très proches des Saabi. La grande majorité d'entre eux ont la peau basanée, les cheveux et les yeux noirs, mais une minorité (près d'un quart) possède un teint et une chevelure plus claire.
Les hommes portent fréquemment la barbe et ne laissent guère pousser leurs cheveux descendre en dessous du niveau des épaules, à l'exception des ashkenims. Les femmes portent les cheveux longs et les nouent en une lourde tresse ou les laissent libres.
Du point de vue vestimentaire, les Shiradim ne se différencient pas guère des Saabi, sauf que, plus réservés et habitués à ne pas attirer l'attention, les Shiradim portent peu de bijoux.
Enfin, les membres des tribus shirades ont pour habitude d'arborer quelques signes de reconnaissance : couleur particulière d'étoffe, coiffure spécifique, manière de disposer un poignard. Ils se distinguent aussi par des gestes de salut, très discrets.

La société shirade ignore le concept de noblesse : pour elle aucun homme n'est supérieur à un autre du fait de sa naissance, car tous sont les enfants de Shirad. Bien sur, concrètement, les Shiradim fortunés ou jouissant d'une influence politique deviennent des dirigeants naturels. En général, la communauté shirade est dirigée par un conseil.
Le concept de famille est très vaste et comprend les grands parents, petits enfants, oncles et tentes, cousins etc... De part leur histoire, les Shiradim sont extrêmement solidaires.
Contrairement aux Saabi qui peuvent avoir jusqu'à 5 femmes, les Shiradims sont monogames, et le mariage est une affaire prise très au sérieux, car il équivaut à une alliance forte entre deux familles.
Les shiradims sont un peuple industrieux et obstiné, et on retrouve ses représentants a tous les échelons de la société, dans les villes et le désert, exerçant les métiers les plus divers. Mais les Shiradims sont un peuple marchand avant tout, développant un redoutable sens des affaires, accompagné en général d'une réputation de stricte honnêteté et d'un grand sens de l'équité commerciale.

La tradition orale a toujours été très encrée dans les coutumes des Shiradim, et perdure aujourd'hui sous la forme de l'art du conte : ils aiment à se réunir pour les veillées au cours desquelles chacun peut s'essayer à raconter une histoire ou une légende à laquelle il apportera sa touche personnelle.
De crainte de se détourner de l'adoration de leur dieu au profit de son image, les Shiradims ont peu a peu banni de leur culture toute représentation humaine et animale, favorisant la pensée abstraite et mathématique au détriment de l'art pictural figuratif.
La musique a donc conquis une place prépondérante dans la vie quotidienne, ainsi que les danses, parfois complexes.
Plus élitistes, astronomie, mathématiques, poésie, philosophie et litterature séduisent beaucoup de lettrés.

Les Shiradim vénèrent Shirad, dieu omnipotent et omniscient qui créa le monde et qui règne sur la Terre des Justes, un paradis accessible aux vertueux.
Jusqu'à la conversion de Mogda, les Shiradim ne voyaient dans les dieux des autres peuples que de fausses idoles, mais le sauveur de leur peuple eut la révélation qu'en réalité, toutes ces divinités n'étaient que des aspects de Shirad : ses Faces, grâce auxquelles il exerce son ubiquité.
Ainsi, si seul Shirad est digne d'adoration, ses Faces sont néanmoins priées par les fidèles.
Shirad impose à son peuple un ensemble de commandements que les Shiradim doivent respecter s'ils désirent renaitre dans la Terre des Justes.

La société shirade est organisée autour de 3 grandes castes, héritières des suivants proches de Mogda

Les Ashkenim :
Fondée par Askhem, un danseur devenu guerrier pour sauver son peuple lors de l'exil à travers le desert, les Ashkenim sont les guerriers d'élite du peuple shiradi. Leur art du combat très voisin de la danse, est gracieux, mais mortel. Les plus redoutables d'entre eux effectuent une danse de la mort sur le rythme des textes sacrés du dieu unique, afin de se donner l'inspiration divine.

Les Pharatim :
Pharat fut le prêtre qui permit la conversion de Modga au Culte. Certains disent que c'est le plus grand prêtre de Shirad de toute l'histoire du peuple, et sans doute le premier prêtre veritable de ce culte.
Prêtres, érudits, professeurs, les Pharatim sont tout cela et bien plus. Ils sont la mémoire vivante de l'histoire du peuple shiradi, les gardiens du dieu unique, les créateurs du seul alphabet de Jazirât à même de retranscrire les commandements de Shirad

Les Salonim :
Salone fut sans aucun doute la meilleure guérisseuse de l'histoire Shirad.
Médecins à la réputation flatteuse, les Salonim respectent le Serment de Salone, un sacerdoce impliquant de soigner les enfants de Shirad et de les prévenir de tout mal. Si les médecins appliquent la première partie du serment, la seconde a donné naissance à une faction secrète d'assassins.



Les Agalanthéens

Actuellement, l'Empire Aganlanthéen n'existe plus et la nation "Agalanthéenne" est désormais un assemblage de cités-états en auto-gestion, ayant une culture commune mais plus de dirigeant commun ni de buts conjoints.
Ils partagent cependant tous une forme de magie très étrange, la Chiromancie, permettant d'enchanter des tablettes d'argiles.


Les Théréméens :
Être théréméen, c'est vivre dans un monde mourant. Les théréméens se rendent compte que leur société qui fut jadis le centre du monde connu, n'est plus qu'une ruine.

La société qui s'est bâtie sur les ruines d'un passé glorieux, rasé par le terrible séisme, reste principalement une méritocratie oligarchique. Les habitants, de l'esclave au tribun, vivent entourés de statues et de fresques commémorant les légendes des fondateurs. La cité révère donc ceux qui se couvrent de gloire et leur réserve une vie confortable parsemée de fêtes somptueuses...
Pour un théréméen, le descendant d'un héros est un héros, et les vieilles familles conservent aujourd'hui encore la part du lion des richesses et des propriétés de la ville.
En contre partie, la ville déteste l'échec, et ses conséquences peuvent ruiner la vie d'un homme.

Au bas de l'échelle se trouve l'esclave, au dessus l'homme libre, puis les patriciens et le dirigeant : l'Archonte
Les femmes ont sensiblement les même droits que les hommes.

Le chaos du séisme et le fatalisme ont fait que les théréméens ne se soucient plus de la loi, engloutie dans les eaux avec le Senat. D'un autre coté, ils ont idéalisés la société agalanthéenne, et de fait, chacun défend personnellement les lois de l'Empire...
Sinon, la justice et la loi impériale est appliquée par les myrmidons, les meilleurs guerriers de l'empire, qui font respecter les anciennes lois du Senat.

Les Etrusiens :
Les Etrusiens vivent sur les îles situées en pleine Mer Intérieure, à égale distance des cités-états agalanthéenne et de Carassine.
Depuis la chute de l'empire, les etrusiens deviennent peu à peu indépendant, n'entretenant plus que des relations commerciales avec leur "nation d'origine"
L'Etrusie est dirigée par un Archonte, qui occupe les rôles militaires, juridiques et religieux. Chaque île est gouvernée par un dignitaire : le Magistrat.

Les Etrusiens sont avant tout un peuple de marins bons vivants. Rien ne compte plus à leurs yeux que de rentrer d'un long périple en mer pour aller se saouler jusqu'à plus soif aux bras de plusieurs donzelles peu farouches en se délectant de charcuterie fumée et de fromages.
Les Etrusiens sont un peuple tourné vers la magie, et sont les seuls dans tout le monde connu a pratiqué la Chiromancie : art qui passe par la fabrications de tablettes ou amulettes en argiles enchantées.

 Les Fragrantins :
La ville de Fragance aujourd'hui est le résultat d'un formidable creuset ethnique et d'un feuillage culturel. Toutes les tribus du monde connu s'y mélangent et chacun respecte l'autre. Cette ville est unique sur toute la presqu'île de Jazirât.

Les quartiers fragantins s'articulent autour des différents peuples qui composent cette ville cosmopolite. Chaque quartier fonctionne selon les us et coutume de sa civilisation et arbore une architecture typique. La ville se veut ouverte sur le commerce et aux voyageurs.
Pourtant il existe un quartier unique où toutes les ethnies se mélangent pour former véritablement le peuple Fragantin. Il s'agit du quartier du Carrefour. Ici, tous les peuples sont mélangés. L'origine de cette anomalie est l'amour : au départ il s'agissait d'un sanctuaire à Merout, déesse de l'amour, où les couples considérés comme illégitime par les familles trouvaient refuge...

La justice, considérée comme la plus équitable du monde connu, est un mélange de toutes les justices de Jazirât.
On étudie les plaintes, on joue un rôle de médiateur entre les parties, on règle les conflits équitablement.

La ville est connue pour ses formidables courses de char !



Les Escartes :
La religion Escarte est née de l'idéalisme d'un jeu officier Agalanthéen, Jason. (cf Histoire)
Très vite, les disciples ont évangélisé tout le nord de la mer intérieure, jusqu'à la mer des Gorgones
Ceux que l'on nomme en fait les Escartes constituent en fait 3 nations.

Les Occidentins :
Occidentine fut de tout temps un pays en construction via la guerre, que ce soient des luttes de clans, puis des luttes de frontières, et cela jusqu'à ce que se dresse le roi Adalbert 1er qui institua un système féodal rigide et stable.
Ceux sont les occidentins qui sont le fer de lance de la Quête Sainte.

Actuellement la nation occidentine est unie sous le règne de Siméon IV, qui jouit d'un prestige impressionnant depuis son retour de Jazirat avec la Calva Mirabilis Reliquiae : le crâne de Jason. Le roi s'appuie sur la noblesse et l'Église pour diriger son royaume.
Ils sont très implantés en Jazirat, ayant laissé de nombreux temples, dont le plus important est sans doute Sagrada.

Les Arakognans :
Il n'existe pas vraiment de nation en Aragon, le royaume étant découpé en neuf pays, avec leur propre roi, leurs propres lois, et portant le nom de leur ville principale. Le Valladon domine les autres pays, les autres rois devant allégeance à celui qui gouverne cette portion de l'Aragon.

Très féodale, et très escarte, la société est dirigée par une noblesse de cour, habituée à la vie de château. Ensuite viennent les "princes paysans", des travailleurs anoblis, les campeadors, aimant leur terre et la bataille au nom de leur pays... Enfin vient le peuple, les ouvriers, les artisans, pour quoi 3 mots résumment l'univers : Aether, Aragon, Familia !

Les Dorkades :
Cette nation s'est forgée sous l'impulsion d'un homme : Mandernick, qui, deux siècles plus tôt, unifia les dix royaumes qui formèrent l'empire de la Dorkadie, contre les dernières menaces agalanthéennes..
A sa mort, son fils devint Empereur, sur un vote des rois dorkades, sous le nom de Olaf 1er, et continua l'œuvre de son père, en rapprochant la Dorkadie de l'Église escarte, puis en reconnaissant cette religion comme religion officielle de l'empire.
Les années ont passées, et désormais, l'empire est déchiré par des lutes intestines entre les dix royaumes, bien que personne ne remette en cause ouvertement le pouvoir de l'actuel empereur Jorg le Loyal.

La nation dorkade est basée sur un système de castes. tout en bas, les paysans, militaires de carrière, ouvriers et employés. Il n'y a pas d'esclaves, et tous les citoyens sont libres, quant aux paysans, ils ne sont pas attachés à la terre qu'ils cultivent...
Au dessus, la bourgeoisie et les petits propriétaires.
La caste supérieure contient les nobles, les officiers et les membres du clergé.
Au dessus de tout, les rois dorkades et les princes de sang.

Les Dorkades sont souvent considérés comme rustres, voire barbares à cause de certaines coutumes plutôt brutales, de leur gout immodéré pour les armes à deux mains lourdes, leur propension assez peu ordinaire à se souler à la bière à la moindre occasion et autres petits détails ...
Ils sont cependant beaucoup plus tournés vers le commerce que vers la guerre mais conservent quelques rites ancestraux particuliers comme le rite de passage à l'age adulte...

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