lundi 2 janvier 2012

Socler ses Eldars Noirs par Baramyne !

Baramyne est un de mes amis qui m'a intronisé à Warhammer 40k.

J'ai toujours été bluffé par la qualité de ses peintres et ses conversions.
Récemment il m'a proposé de prendre en main la conversion de 2 personnages de mon armée Space Wolves, et au passage il m'a envoyé des photos de montages et peintures de ses eldars noirs, étapes par étapes.
Avec son accord, voici donc le premier volet des conseils pour s'occuper de vos figurines "à la baramyne" : Soclez vos Eldars Noirs !


" Je commence par ça, car c’est assez rapide à expliquer et que je commence toujours par ça, au montage.

Une fois le sujet monté, même s’il n’est pas totalement assemblé, je fais donc son socle. J’assemble d’abord le sujet, soit par collage (pour les parties de la figurine que je peindrai en une fois), soit par positionnement à la patafix (parties peintes séparément et assemblées ensuite), puis je dispose les éléments de terrain dans lequel je veux voir le personnage évoluer. Ici, c’est assez basique (ne pas se compliquer la vie pour des fantassins) : sol "caillouteux".
  Je place d’abord mes morceaux d’ardoise (texture très riche pour un brossage, ma préférée), je vérifie ensuite que mon sujet se positionne bien parmi ces plaques (que ce soit sur les plaques ou entre elles), puis je le colle. Enfin je complète au sable fin autour des plaques, et éventuellement des pieds du sujet.
Pour les "volants", même chose : je ne me soucie pas d’où planter la tige ni comment agencer mes plaques pour aller autour d'elle, je préfère faire comme s’il n’y avait pas de trou, c’est plus réaliste au final (en compensant le coté bombé du socle). Lorsque le soclage réalisé c’est bien sec (le lendemain par exemple) je perce mon trou au centre. Prévoir une fraise et un foret diamantés pour passer à travers l’ardoise.
Les mèches acier  (à gauche) n’attaquent pas la pierre. On reconnaît facilement les mèches diamantées à l’aspect granuleux de la partie coupante (à droite). Les fraises roses (carborundum) permettent de « sculpter » si besoin, car il est parfois difficile de casser exactement le morceau d’ardoise comme on le veut.
Les sujets plastiques peuvent être collés directement sur le socle. Les sujets en métal doivent être tigés sous un pied au moins (deux c’est l’idéal) pour tenir correctement. Faire des marques au feutre avant de percer peut éviter des égarements dans le placement final du sujet sur le socle.
 Je perse le pied du sujet (ici voïvode), je colle la tige.
 Je repère sur le socle, je perse, et je place le sujet.
Je vérifie que les pieds touchent bien le sol. Ici ce n'est pas le cas pour le pied gauche, vue de dos, donc je le tords et le sature de colle, la peinture fera le reste.
 Et voilà le travail :
L’ardoise ou autre élément plat, a l’avantage de pouvoir dépasser du socle tout en restant réaliste. Généralement, je n’aime pas ce qui dépasse du socle. Cela dit, parfois c’est inévitable. Rien de pire alors que de voir le bout des pieds du sujet dans le vide au bord du socle. Ça « sort » le sujet de son environnement, la mise en scène est alors ratée. Heureusement, l’ardoise est là !
Ainsi, avec un empilement de couches d’ardoise, non seulement mon perso n’a pas les pieds dans le vide (alors qu’avant oui), mais de plus, à taille identique, il a l’air légèrement plus grand qu’un cabaliste ordinaire (c’est normal, c’est lui le chef).

Ensuite, je peins le socle. Ici, j’ai sous-couché noir, puis Bestial Brown et Noir en base, Bestial Brown seul en brossage. C’est très monochrome.
 Avant, je continuais le brossage de plus en plus clair. Aujourd’hui, je cherche à contraster au max entre la peinture du sujet et de l’environnement. Dans un souci de réalisme aussi j’ai changé de technique.
Je m’arrête à des couleurs basiques, et je poursuis avec des pigments.
Ici, j’ai disposé de la terre de sienne brulée (Vallejo), au pinceau (vieux) direct sorti du pot.
 Je tamponne 3-4 endroits, puis je diffuse avec un pinceau-brosse. Je donne un dernier ajout de couleur avec un pigment Ocre Rouge Foncé (Vallejo) plus clair que le précédent, en très petites touches. Et voila ! Si il y a trop de pigment, il suffit de les dégager en brossant. Si on veut s’en débarrasser complètement : brosse + eau.


Petit détail supplémentaire, que je fais depuis des années systématiquement : je peins toujours l’épaisseur du socle en noir. C’est une question de gout, mais pour moi, je trouve que ca finit très bien la pièce (Cf guerrier Cabaliste précédemment).

Enfin, je place ma tige sur le socle pour mon socle de Reaver :

Prochain article Baramyne : la peinture des Reavers ! 

2 commentaires:

  1. Très bonne technique pour réaliser des socles en ardoise mais bon... faut le matos.

    Azureus

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  2. C'est l'ardoise qui est dure à trouver, suivant la region où tu vis ;)

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